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Depuis 150 ans, la technique de l’élevage des huîtres se transmet de génération en génération. Grâce à son climat et au renouvellement régulier de ses eaux, le bassin est un endroit idéal pour le développement des huîtres. Il est aujourd’hui le premier centre naisseur européen. Mais quel étrange décor, sur les ports des petites cabanes, des montagnes de tuiles, des monticules de coquilles et en mer des grands piquets de bois éparpillés à la volée. A quoi cela peut-il servir ? Allez à la rencontre de ces ostréiculteurs, ils vous en livreront les secrets.
Huîtres Arcachon-Cap Ferret
http://huitres-arcachon-capferret.fr
Maison de l’huître
Port de Larros - 33470 GUJAN MESTRAS
Tél. 05 56 66 23 71
www.maisondelhuitre.fr
Les parcs à huîtres sont privés, merci de ne pas ramasser les huîtres, ni abimer le matériel des ostréiculteurs.
Trois ports à La Teste :
- Le port ostréicole de la Teste : Remonter la rue du port en direction d’Arcachon.
- Le Port du Rocher : Remonter le Chemin de la Peyguillère.
- Le port de l’Aiguillon : Prendre l’Avenue du Général Leclerc en direction d’Arcachon.
Vente et dégustation d’huîtres sur le port ostréicole, le port de l’Aiguillon et le marché.
L’Office de tourisme organise une visite guidée du port ostréicole avec une balade en tillole électrique ---> Trouver des huîtres. La réservation est obligatoire.
L’évolution de l’ostréiculture sur le Bassin d’Arcachon
Au XVIIIème siècle, la vente d’huîtres est une opération rentable, la demande est grandissante et les huîtres abondantes. A l’époque on pense que les bancs d’huîtres sont inépuisables et donc qu’aucune réglementation n’est nécessaire. Cette pratique conduit à une pénurie et à une interdiction de pêche sur le Bassin d’Arcachon pendant 3 ans en 1750. Les ventes continuèrent par la suite puis vint l’idée de créer des parcs pour protéger les huîtres des prédateurs et lui fournir un environnement favorable pour son développement. Après de nombreux essais infructueux, les premiers parcs impériaux font leur apparition en 1859 sur l’Ile aux Oiseaux. Le Bassin vit s’imposer plusieurs espèces d’huîtres, tout d’abord la gravette puis l’huître portugaise et enfin la japonaise.
La naissance d’une huître
Avant de se retrouver dans votre assiette, il faut trois années de soins et de travaux pour qu’une huître se développe de la larve vers une taille commercialisable. La larve vient d’abord se fixer sur le collecteur (tuile chaulée ou coupole) pour former un naissain. Les ostréiculteurs mettent en place les tuiles (collecteur le plus utilisé sur le Bassin) en juin, période durant laquelle les huîtres sont laiteuses afin de se préparer à la ponte. Une fois accrochée, l’huître captée va prendre coquille et se développer. C’est au printemps suivant qu’on les détroque (détacher). Elles sont ensuite triées puis mises dans des poches grillagées et disposées sur les parcs à huîtres où elles commencent leur croissance. Les ostréiculteurs se chargent de retourner et déplacer les sacs pendant l’année pour gérer leur développement. Au bout de ce long processus, seulement 10% des naissains survivent.